THEATRE: Phèdre, de Racine
Voici une petite critique de la pièce Phèdre, mise en scène par Michael Marmarinos à la Comédie française.
Petit résumé de l'intrigue: Phèdre aime Hippolyte, son beau-fils, lui même amoureux d'Aricie, une princesse issue d'une dynastie ennemie, condamnée à l'isolement. Lorsque Thésée, père d'Hippolyte, mari de Phèdre et roi de Grèce, est déclaré mort, ces trois personnages se retrouvent libres mais aussi en concurrence pour le trône.
Mon avis: C'était déjà un évènement pour moi d'aller à la Comédie française, de voir les magnifiques salles, de marcher là où a marché Molière,... Du coup, je manque un petit peu d'objectivité en vous disant que j'ai passé un bon moment là-bas!
Parce qu'effectivemment, la pièce en elle-même était loin d'être géniale!
Le plus gros reproche que l'on peut faire est à la mise en scène: La radio en fond, les costumes modernes et récents mélangés, la table en plexiglas, le fait de manger tout le temps, les modifications de texte, faire hurler les personnages ou au contraire parler trop bas... Bref, la plupart des idées étaient trop incongrues et ne servaient pas du tout la pièce.
Les comédiens se débrouillaient du mieux qu'ils pouvaient, mais pour réussir à jouer naturellement avec cette atmosphère grotesque, il fallait s'accrocher!
Néanmoins, Clotilde de Bayser, qui jouait Oenone, la servante de Phèdre, était très douée et juste. Pierre Niney avait, lui, une fraicheur agréable et ne surjouait pas non plus.
Les deux autres points positifs étaient le décor bien adapté, et le texte qui reste très beau malgré tout.
Pour conclure, cette pièce bénéficiait de grands acteurs, d'un magnifique texte malheureusement entachés par une mise en scène trop originale et superflue. Une petite déception!
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